ACTIONS MENÉES

Les actions menées apparaissent évidemment tout au long des pages de ce site, que ce soit dans les explorations, ou les démarches scientifiques. Nous ne voulons pas répéter ici ce qui a été vu ailleurs. Nous nous limiterons à rappeler  des projets passés qui n’ont pas abouti, mais qu’il serait intéressant de connaître. Nous aborderons aussi des projets en cours, mais qui à la date du 1er mars 2016 n’ont pu encore se réaliser.

Projets anciens

Premières études concertées 1965‑1970

Études géologiques, géophysiques et premières mesures et enregistrements dans les rivières de Port miou et du Bestouan. Deux colorations avaient été faites par le BRGM en 1965 et 1966, ressorties à Port Miou (Voir la page colorations).

Le même BRGM avait étudié en 1966 un projet de captage expérimental de la rivière de Port Miou et un projet de forage de puits aboutissant à la rivière, cliquer ici : BRGM-66-DS-A124

SRPM :Syndicat de Recherches de Port Miou, 1968-1981

En 1964 Marseille comptait quelque 700.000 habitants. Les perspectives d’une forte croissance démographique (prévision de 2 million d’habitants pour l’agglomération en 2000 !) ont amené deux organismes le BRGM (Bureau de Racherches Géologiques et Minières) et la SEM (Société des Eaux de Marseille) à créer le Syndicat de Recherches de Port Miou (S.R.P.M.) auquel s’est associè le Bureau d’Ingénieurs Conseils Coyne et Bellier et ultérieurement la COMEX et la Sté Solétanche au sein du GIE FRANKARST.

Le SRPM s’était fixé pour tache d’étudier la possibilité de récupérer ces résurgences pour l’agglomération Marseillaise. Crée sous la responsabilité de M Beaumont, D.G. du BRGM, de  MM Léon Féline et Paul Cambon, Pdg et Dg de la SEM. Ces recherches ont été animées et dirigées de 1968 à 1981 par Jean Ricour du BRGM, Louis Potié de la SEM et Bernard Tardieu de Coyne et Bellier. De nombreux collaborateurs de ces organismes participèrent à cette expérimentation.

Le SRPM a été dissous en 1981, avec le constat de la nécessité de procéder à un traitement par désalinisation de cette ressource ce qui était économiquement pas justifié compte tenu des autres ressources  de Marseille (Canal de Marseille et Canal de Provence). De plus, les prévisions avaient été revues à la baisse ! Effectivement les consommations de l’agglomération marseillaise ont diminué dans les trois décennies suivantes.

Premiers Travaux…

1971-1975 :
· Construction d’un puits et d’un tunnel d’accès à la Cloche ‘‘500 » dans la rivière de Port Miou.
· Construction d’un premier barrage souterrain sous le niveau de la mer (Voir Le barrage/sciences).

puits

Le forage du puits et son accès à la cloche 530 a été capital pour les études et explorations de la rivière.


3 escalier (2)

Le puits est utilisé pour treuiller le matériel. Une partie est occupée par l’échelle tronçonnée en étages de 3 m.

1975-1978 : Obturation complète par surélévation du premier barrage.

Suite à l’évolution de la croissance démographique de Marseille et à d’autres choix de développement, le projet de captage de l’eau de Port Miou fut abandonné en 1981. Le barrage n’allait plus servir qu’aux études et au départ des plongées. Voir barrage en cliquant ici.

Projets de forage. La SEM (Société des Eaux de Marseille)  avait « proposé » un projet initial de forage avant de se désengager de l’exploitation de Port Miou. Par la suite, dès 2003, Louis Potié et Gérard Acquaviva reprennent le projet  dans l’idée de récupérer  la galerie menant à la cloche des Suisses par un forage de reconnaissance alésé en 254 pour pouvoir descendre un ROV. Il était prévu, plus tard, de l’agrandir en 600 mm pour un accès humain, puis pour un équipement pour la défense incendie. Mais, ce projet ne fut pas suivi par la préfecture. Le PDF ci-joint reprend les travaux envisagés et les devis demandés à l’entreprise Forasud. Cliquer ici : CASSIS Projet forages

Projet de ROV

Dès 2007, l’utilisation d’un ROV avait été envisagée au cours d’une discussion avec IFREMER :  l’IFREMER est déjà pourvu d’un certaine « intelligence embarquée ». En tant que ROV « spéléo », le robot devra dérouler son ombilical et non pas le tirer. De ce fait l’ombilical doit être réduit au diamètre minimum. La solution sera d’équiper le ROV de batteries (afin de ne pas avoir à lui fournir l’énergie via l’ombilical et donc d’éliminer les conducteurs de puissance de cet ombilical) et de faire transiter la télémétrie du ROV ainsi que les vidéos par fibre optique. Le ROV ne devra donc dérouler qu’une petite fibre optique ce qui facilitera son évolution. Il ne ré-enroulera pas la fibre lors du trajet retour. La fibre sera donc « sacrificielle ». En ce qui concerne le tracé de la conduite, celle-ci sera effectuée grâce à un combiné de capteurs acoustiques et inertiels. C’est la partie la plus délicate du projet qui donnera lieu à d’importants essais préalables. Cliquer ici pour le PDF ROV : ETUDE SUR LES ROV

De plus, comme nous l’avons vu   dans les projets de forage, il y était question d’un diamètre suffisant pour le passage d’un ROV

PROJETS NOUVEAUX

En 2015, ce projet de ROV réapparaissait d’une manière plus précise avec des estimations de prix et des contacts avec plusieurs sociétés. Nous renvoyons le lecteur au premier rapport du 25.02.2015, qui a été fait avant que la démarche entreprise n’aille plus en avant. Cliquer ici : Etude sur les ROV 25.02.15

Deux autres rapports ont suivi Cliquer) : CR 28.03.15 et CR Réunion du 24 04 2015 Ces diverses discussions de 2015 sur les ROV relançaient l’idée d’un forage  à l’aplomb du grand puits, pour pouvoir y descendre le ROV et le piloter à partir d’un emplacement plus confortable de la surface. Il était même question d’une nouvelle technique intéressante pour faire un forage de 1 m de diamètre. Mais, les investissements nécessaires s’avéraient lourds. De plus, la création du Parc National des Calanques, où devait se trouver le forage, laissait prévoir des complications administratives extrêmes, sans certitude d’aboutir.

Un échange d’information était prévu avec le Groupe d’Étude du Karst (G.E.K.) qui s’occupe de l’exploration de Font Estramar (Pyr. Or.) où la profondeur de 262 m a été atteinte. Cliquer ici : Projet d’exploration de Font Estramar

De plus, le ROV capable d’effectuer l’opération n’est pas encore réalisé. Le fabricant du ROV qui avait exploré Fontaine de Vaucluse n’est pas chaud pour recommencer ! La réalisation de ce projet est encore soumise à beaucoup d’incertitudes  .

Les désobstructions de gouffres. Il ne faut pas oublier les désobstructions entreprises depuis 2013 sur le gouffre du Mussuguet 3, avec l’espoir d’aboutir au collecteur de Port Miou. Le traçage qui y a été fait en février 2015 et qui est ressorti à Port Miou encourage dans la poursuite de ces travaux.

Une autre désobstruction a été entreprise depuis fin 2014 dans le gouffre voisin de Sumac, que le radiesthésiste Léopold Catsoyannis voit communiquer avec le Bestouan.

Les plongées.  En mars avril 2016, des plongées sont en projet pour mieux réexplorer le grand puits de Port Miou jusqu’à -120, avec la recherche de réseaux qui y débouchent et des mesures de direction pour pouvoir mieux situer la continuation du réseau sur le terrain.

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